France inter

Rédigé par Alarc'h - - Aucun commentaire

Moi qui ne suis au fond qu'un sans dents et qui fait partie des gens qui ne sont rien (pourtant à 25 ans j'avais une Rolleix, mais à 50 je n'en avais plus) je ne reçois les signaux du monde parisien, et des « métropoles mondialisées » en général que par le canal de Radio Paris, rebaptisé Radio France, et singulièrement de son antenne France Inter.

Et c'est par ce canal que je perçois les modes du moment, que je sais ce qu'il faut penser et dire pour être quelqu'un de fréquentable méritant de vivre.

Il y a longtemps que j'aurais du entreprendre ce blog, mais puisque je le commence aujourd'hui, voyons la mode du moment.

Cette mode s'articule autour de deux mots clé, l'un est un américanisme, « MeToo », et l'autre est un barbarisme « féminicide ». Au delà de l'aspect ridicule et risible de cette réflexion articulée par mots clé et exposant toute sa subtilité en 140 caractères dans des tweets, l'aspect réellement effrayant est l'injonction, parfois exprimée, toujours sous-entendue de devoir choisir un "camp".Si vous n'êtes pas avec nous vous êtes contre nous.

Autement dit si l'on ne verse pas ostensiblement des larmes de crocodile contrites en se couvrant la tête de cendre et en arrachant ses vêtements en pensant à toutes celles qui sont tuées par leur conjoint, c'est qu'on est forcément un assassin en puissance ou au mieux que l'on approuve ces assasinats.

Le troupeau est effayé, les moutons moutonnent avec acharnement et application, et le moutonnement est amplifié par les réseaux sociaux. Tout le monde doit être conforme, penser de manière conforme, donner des gages de conformité tout en affirmant, bien entendu le droit à la différence.

Et pendant ce temps un agriculteur se suicide (et parfois des agricultrices) tous les deux jours, mais dans l'indifférence générale. Il vaut mieux accuser un patriarcat fantasmatique, plutôt que de chercher des poux dans la tête d'un modèle économique délirant et mortifère, mais dont les moutons ont intégré qu'il était certes pénible, mais indépassable et inévitable.

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